Mardi 17 mai Palmi - Messine
Mardi 17 mai 2011 Palmi – Messine
Où sont passées les sardines ?
Le soleil du matin éclaire sous un autre angle le pauvre olivier battu par les flots. La météo est maussade, beaucoup de nuages, mais j’éviterai la pluie de justesse.
Je monte à pied le petit raidillon à 25% qui rejoint la route. Elle prend tout de suite de l’altitude pour culminer à 500m sur 10km avant d’arriver à Bagnara Calabria et de longer la côte. Très peu de circulation sur cette route en balcon, la vue est magnifique, le parfum du chèvrefeuille m’accompagne.
A Scilla, j’ai fait attention à ne pas tomber sur Charibe. L’église de l’Adoration Perpétuelle domine la mer. Un groupe de personne priaient quand je l’ai visitée, et il y a des relais de prière jours et nuits.
Enfin la Sicile apparait au d étour d’un virage.
La traversée à partir de Villa San Giovanni se fait facilement et rapidement en une demi-heure. Elle en coûte 2,5€.
A 13h00 je suis à Messine, je n’ai pas pêché la sardine comme me l’avait conseillé Robert ! En revanche je mange dans un parc ombragé sous des micocouliers (je ne sais pas si c’est le nom des arbres, mais je trouve que cela leur va bien !).
J’ai 6 adresses de couvents et je pense trouver à me loger sans peine. Arrivé au premier (le sanctuaire San Antonio) le gardien m’informe qu’ils ne prennent personne pour une nuit et m’en élimine quatre autres. Il m’indique le sanctuaire de Christo Rei que je n’ai pas sur la liste. Il est à l’autre bout de la ville et ça monte Là on me dit qu’ils n’accueillent pas de pèlerins mais que je peux aller au sanctuaire Ignatianum qui est à 2km. Je m’y rends et au bout d’une demi-heure le gardien désolé me renvoie vers Christo Rei ! Donc je cherche un hôtel que je trouve vers 16h00 près du port. Il a tout le confort mais pas d’Internet. Les hébergements en monastère étaient beaucoup plus facile sur la Via Francigéna.
Pique nique à l'ombre des micocouliers